Emmanuel Macron réforme l’économie française à un rythme sans précédent. C’est un vieil adage de Rothschild qui dit que pour devenir riche, il faut acheter au son des canons. Ce mois-ci, la police a lancé des canons à eau pour disperser des membres du bloc noir, des anarchistes masqués qui ont perturbé une manifestation organisée à l’occasion du 1er mai à Paris contre les réformes du président français.
Les investisseurs internationaux peuvent considérer cette flambée comme un symptôme des maux qui affligent la France depuis des décennies. Mais rien ne pouvait être plus éloigné de la vérité. En effet, c’est le meilleur moment d’investir dans l’Hexagone.
Voici les réformes d’Emmanuel Macron :
https://www.youtube.com/watch?v=OctreQvJXBY
Des réformes surprenantes
Le gouvernement français est déterminé à revigorer l’environnement commercial sclérotique du pays. La France a assisté à une réforme à un rythme sans précédent dans la Ve République. Le parti de la République en marche de M. Macron bénéficiant d’une large majorité parlementaire, il n’y a aucune raison de penser que le rythme du changement va ralentir.
Les réformes du président se répartissent en cinq grandes catégories. Il y a notamment la réforme du marché du travail. La loi sur le travail adoptée en septembre 2017 permet aux entreprises de passer des accords avec leurs propres employés plutôt que d’être obligées de se conformer à des accords sectoriels sur les heures de travail, la rémunération et les heures supplémentaires. D’autres mesures ont été prises.
Faciliter la création d’entreprise
Une autre réforme concernant la réduction des formalités administratives pour les entrepreneurs. Par exemple, la future législation sur les PME permettra aux personnes de créer une société avec un seul formulaire d’enregistrement, au lieu de sept comme auparavant.
Si tout cela est bon pour les entreprises et les travailleurs français, qu’est-ce que cela signifie pour les investisseurs étrangers. Du côté des capitaux privés, l’opportunité d’investissement la plus intéressante pourrait être celle des PME qui étaient auparavant menottées par l’obligation faite aux propriétaires d’entreprises de posséder au moins 25 % de leurs fonds propres afin de contourner l’impôt sur la fortune.