Même si nous ne nous y attendons pas forcément, exercer le métier d’artiste n’est pas aussi libre que cela. Comme toute autre profession, il existe certaines lois régissant le métier d’artiste. Que l’on soit dans le domaine du chant, de la peinture ou même de la danse, il est important de se renseigner sur les différentes choses à savoir sur le plan juridique du métier d’artiste. Parmi les plus importants, il y a la définition du statut. En effet, comme une entreprise, l’artiste se doit d’avoir son statut bien à lui pour entrer dans le monde du marché.
La définition du statut pour l’artiste
La détermination du statut pour un artiste est une chose obligatoire sur le plan juridique. Il n’y a en tout que deux sortes de statuts qui s’offrent à l’artiste. Il est tenu de choisir entre ces deux pour se déclarer en tant qu’artiste. Il nécessite de penser à la manière dont l’artiste souhaite exercer son métier.
Les différents statuts qui s’offrent aux artistes
L’artiste peut être salarié ou entrepreneur. Pour ce qui est du travail d’artiste salarié, il bénéficie de tous les avantages du salarié. Il lui sera versé un salaire et toutes sortes d’allocations. Son travail est bien sûr régit par les lois du contrat de travail. Si l’artiste décide d’adopter ce statut là, il devient un employé en Contrat à Durée Déterminée par une entreprise ou une tierce personne. C’est par exemple le cas de ceux qui sont au service d’un manager. Dans le cas où l’entreprise exerce son travail en tant qu’entrepreneur, il doit penser à créer une entité ressemblante à l’entreprise. Ceci implique la création d’un statut (SARL, SAS, EIRL ou encore bien d’autre) mais aussi l’inscription au sein du RCS. L’artiste entrepreneur est totalement libre dans son travail alors si jamais les règles régissant la prestation ne sont pas respectées, il est possible de passer en statut d’artiste salarié.